Flüsseviertel, Hambourg , 2023

Au nord-est de Hambourg, juste avant les portes du Schleswig-Holstein, un lotissement datant des années 70 doit être redensifié afin de créer des logements supplémentaires, bon marché et bien desservis. Nous avons examiné de plus près, dans le cadre de deux études, comment et dans quelle mesure il serait possible de densifier le lotissement tout en conservant ou en agrandissant le plus grand nombre possible de bâtiments existants.

Adolf-Kolber-Strasse, Cologne , 2023

La composition des trois types de base - maison à arcades, maison mitoyenne et maison individuelle - permet de réagir aux différentes exigences de l’espace urbain et d’adapter les différents logements en fonction des besoins. Le léger développement en hauteur permet à la fois d’illustrer le programme imposé d’une empreinte minimale et de préserver en grande partie l’imposant patrimoine arboré. Une ouverture dans la construction favorise la circulation de l’air entre le parc et la rue. Un point haut crée des accentuations, les balcons tournés vers l’extérieur subdivisent l’espace urbain, la maison à arcades légèrement en retrait permet de créer un parvis pour la crèche. Le canon de couleurs harmonieux des façades et la trame modulaire avec des structures de charpente, des hauteurs de fenêtres et des garde-corps différents confèrent aux corps de bâtiment un caractère propre et reconnaissable en dépit de la répétitivité importante. Les corps de bâtiment proposés sont conçus comme des éléments et des constructions hybrides en bois. La structure porteuse est constituée d’éléments de plafond en béton préfabriqué avec des poteaux en bois massif. Pour que la construction reste recyclable, on renonce à l’utilisation d’assemblages collés. La façade est conçue comme une construction à ossature de bois, avec des remplissages en laine minérale et des planches des deux côtés. L’espace libre réaménagé devient l’un des principaux espaces publics du quartier. Il relie les espaces verts de toutes les sections de la construction. Le long espace vert accessible au public qui crée un réseau de chemins, offre à tous les riverains des espaces de détente de qualité, tels que des points de jeux variés, un lieu de rencontre communautaire et des surfaces pour le jardinage urbain.

Ziegelei-Allee, Frankfurt , 2023, 3. Prix

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

  • © Duplex Architekten Düsseldorf / Hamburg

Le nouveau module urbain assume une fonction d’intermédiaire au point de rupture entre la ville construite qui s’effiloche et la création futuriste du nouveau “quartier des logements” à Francfort. Au nord, les arrivants sont accueillis par la structure échelonnée des bâtiments, qui se déclare fièrement par rapport à la ville construite. La structuration des façades principales et frontales ainsi que du jardin reprend l’échelle des constructions avoisinantes, de sorte que le nouveau bloc s’intègre subtilement dans son environnement bâti tout en définissant un nouveau standard. Des unités commerciales animent les zones du rez-de-chaussée côté rue, tandis que l’espace situé à l’arrière est utilisé pour l’habitation bénéficiant d’un accès direct au vaste espace vert. Des accès secondaires au jardin offrent des accès de courte distance aux d’infrastructures communes. Le fait d’avoir un corps du bâtiment s’intégrant parfaitement dans l’espace extérieur, qui s’étend en hauteur plutôt qu’en surface, permet de mettre à la disposition des habitants une grande partie de la surface du terrain comme espace extérieur protégé. Des espaces extérieurs privés, des aires de jeux pour enfants et des zones communes, plantées d’arbres et d’arbustes locaux résistants au climat, créent un lieu de mobilité et de rencontre de qualité, base d’un voisinage vital. La volumétrie compacte, la faible empreinte du bâtiment et le garage souterrain réduit au minimum permettent une construction économique et durable.

KAEPSELE, Leinfelden-Echterdingen , 2022, 1. Prix

Dans le cadre de l’IBA’27 Région urbaine de Stuttgart, un quartier répondant aux plus hautes exigences écologiques et sociales doit voir le jour sur le site de Goldäcker, à la périphérie de Leinfelden-Echterdingen Le nouveau quartier est conçu comme un projet-phare d’une société durable. Cette particularité doit également être perceptible dans l’expression architecturale. La durabilité ne doit pas paraître appliquée, mais doit être comprise comme une partie intégrante de l’architecture. Les maisons sont de petites centrales électriques qui tirent leur énergie du soleil et du sol et réutilisent des matériaux provenant de projets de construction antérieurs. Il s’agit de développer un quartier résilient, que les générations futures pourront également utiliser de manière flexible, selon leurs besoins et sur une période aussi longue que possible. Les idées de base du plan-cadre existant sont reprises : l’imbrication entre la ville et le paysage, le centre intérieur et un hauteur des bâtiments jouant un rôle d’intermédiaire par rapport aux bâtiments préexistants. De légères rotations des corps de bâtiment répétitifs créent des espaces urbains captivants à travers desquels s’écoule l’espace paysager, qui guident le visiteur vers le quartier. Le tracé des chemins permet de créer sans cesse de nouvelles perspectives visuelles. Les bâtiments sont regroupés pour occuper une empreinte spatiale minimale, ce qui permet de conserver une bonne verdure et une bonne aération en dépit d’un aménagement dense de l’espace. La disposition décalée des corps de bâtiment avec des appartements d’angle permet des vues sur le lointain.

Campus Golzheim, Düsseldorf , 2023

Le campus de Golzheim forme, à partir de bâtiments existants et de nouveaux bâtiments, un quartier tourné vers l’avenir avec un centre vert. Les structures existantes sont développées et complétées. Les corps de bâtiment du conservatoire de musique et de la direction régionale se présentent ensemble comme le nouveau visage du site donnant sur la Kennedydamm. L’ensemble des bâtiments s’intègre naturellement dans son environnement et crée un dialogue direct entre les deux nouveaux types d’utilisation. La place centrale du campus s’étend entre les deux nouveaux corps de bâtiment. Le grand espace extérieur central, aménagé avec soin, est à la fois un lieu de détente et de communication. En reprenant les longueurs de façade dominantes, les nouveaux bâtiments s’intègrent dans le paysage urbain tel qu’il s’est développé au fil des années. Les corps de bâtiment sont agréablement perçus et l’échelle humaine est préservée. Le jeu de hauteurs échelonnées des corps de bâtiment permet de prolonger et de compléter le caractère dense et hétérogène des constructions environnants. On a délibérément renoncé à d’autres utilisations pour la direction régionale afin de saisir l’opportunité dé-imperméabiliser la surface et de créer un espace extérieur généreux sans coupure. Les corridors verts constituent également une plus-value climatique pour les secteurs avoisinants car ils créent des couloirs d’air frais rafraîchissants. L’implantation compacte des nouveaux bâtiments le long des structures vertes existantes permet de conserver un grand nombre d’arbres. Le deuxième anneau bleu-vert est prolongé par la connexion au réseau général de pistes cyclables et de trottoirs. A la suite du développement urbain par la construction du bâtiment pour la direction régionale les bâtiments existants seront intégrés harmonieusement.

MAISON PRODUCTIVE SCHÖRLISTRASSE, Zurich , 2022

  • © Nora Walter Images

  • © Nora Walter Images

  • © Nora Walter Images

La juxtaposition immédiate de l’habitat et du travail est efficace en termes de surface et crée en même temps une impression de générosité : les pièces utilisées pour le travail peuvent servir d’extension à l’habitat pendant les heures de loisir (et inversement). Dans 8 lots d’immeubles en série comprenant 15 unités d’habitation, on trouve pour chaque deux appartements-ateliers de 3,5 pièces empilés avec un atelier/un studio rattachable.

MELTINGPORT HAFENCITY  , HAMBOURG , 2022, 2. PRIX

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

Dans la Hafencity, le plus grand projet de développement intra-urbain d’Europe actuellement en cours, un nouveau lieu de rencontre pour le travail, l’habitat et l’hébergement, le “Meltingport” dans le port de Baakenhafen, est en train de voir le jour sur les parcelles de construction 103/104. L’accent est mis sur la la création d’un réseau ebtre les différents types d’utilisation et de leurs acteurs. S’inspirant de l’architecture des Kontorhäuser [maisons des marchands] de Hambourg et de la Speicherstadt [ville des entrepôts], les nouveaux bâtiments s’intègrent dans l’environnement urbain. La façade en briques rouges se caractérise par une expression fonctionnelle des différentes utilisations associée à des éléments de conception ludiques : bandes horizontales et verticales, accents colorés avec des briques émaillées vertes, fenêtres de différentes tailles et “accessoires” tels que des volets colorés. Au rez-de-chaussée, la séparation entre les différents types d’utilisation, par ailleurs très nette, s’estompe. Ainsi, la cour intérieure constitue l’incarnation du “melting-pot” et offre un lieu de rencontre interactif entre des personnes poursuivant différentes activités. L’hôtel dispose d’un restaurant, d’un bar sur le toit, d’un centre de fitness et de bien-être et d’une petite scène dans le hall d’entrée, ce qui offre diverses possibilités de créer des liens entre les différents visiteurs. Des concepts innovants pour la recherche et le travail – comme le data-café, un hub pour les startups et l’espace de co-working – trouvent leur place dans l’immeuble de bureaux. Avec ses salles communes et ses petites boutiques, les logements pour étudiants au sud offrent à leurs quelques 200 habitant(e)s un bon mélange de lieux de rencontre privés et publics.

HOPFENMARKT, HAMBOURG , 2022, 1. PRIX

  • © Jonas Bloch

  • © Jonas Bloch

  • © Jonas Bloch

Par analogie avec un site de fouilles couvert, le pavillon d’exposition se présente sur le Hopfenmarkt [« marché au houblon »] qui vient d’être réaménagé. Il enjambe “l’entaille” vers le monde souterrain, l’’endroit où les fondations du site de la première colonisation de Hambourg sont mises à jour et pourront être visitées à l’avenir. Son orientation suit le tracé des remparts souterrains et évite ainsi par une légère rotation les orientations “en surface” du Hopfenmarkt et des ruines de l’église. Par ailleurs le pavillon évoque les anciennes halles du Hopfenmarkt, qui se sont longtemps trouvées à cet endroit. Le programme minimaliste d’utilisation de l’espace qui va de l’entrée avec la caisse et un petit café-bar jusqu’aux activités annexes, est logé dans un hall plein de lumière qui, le soir, éclaire ce lieu particulier comme une lanterne. Deux escaliers disposés de manière symétrique font descendre le visiteur vers l’exposition et, à la fin de la visite, le font remonter vers le foyer et le parc nouvellement aménagé. Une architecture en pavillons de bois : une méthode de construction typique des bâtiments éphémères, le bois étant un matériau de construction traditionnel et archaïque. La nouvelle construction joue avec le facteur temps, vise à renvoyer à la fugacité de l’histoire, à la superposition de différentes couches historiques à cet endroit et se crée ainsi une identité toute particulière en tant que pendant des ruines en pierre de l’église Saint-Nicolas.

Procédure d’expertise, Invalidenstraße, Berlin , 2022

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

Pour un immeuble de bureaux situé dans l’Invalidenstraße, à Berlin, nous concevons deux bâtiments à la coupe efficace et qui requiert le moins de matériaux possible. Un ensemble de maisons de ville de différents types voit le jour. Connectées à travers une adresse commune avec une entrée centrale adjacente à la cour verte. La forme sculpturale des terrasses des corps de bâtiments de bureaux offre d’une part beaucoup d’espace pour la création de la végétation de la cour intérieure et d’autre part intègre le nouveau projet dans l’ensemble existant. La typologie multi-fonctionnelle du plan, inspirée des halls d’usine des années 20, avec des installations groupées et des surfaces purement utiles, offre aux utilisateurs une flexibilité à long terme. 

ERLINSBACHERSTRASSE, AARAU , 2022, 1. PRIX

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : indievisual

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : indievisual

Situé directement sur les rives de l’Aar, entre la Erlinsbacherstrasse et le canal de la centrale électrique, un lotissement à usage mixte et durable comprenant 60 à 70 logements locatifs verra le jour à partir de 2024. Les maisons jumelles de la nouvelle chaîne de bâtiments sont placées de manière à créer des espaces intermédiaires hétérogènes qui offrent de la perméabilité et un espace de liberté. Les rez-de-chaussée abritent des espaces communs, une crèche, des commerces; un bistrot est également prévu comme point de rencontre pour les nouveaux habitants et améliore le voisinage. Tous les bâtiments sont éloignés de la zone de bruit critique qui s’étend vers l’Aar, ce qui permet de renoncer à des mesures coûteuses de réduction du bruit. Les maisons de trois à quatre étages sont construites autour d’une ossature en bois avec des cages d’escalier en éléments préfabriqués coulés dans des formes d’argile. Il est prévu de renoncer dans toute la mesure du possible au béton comme matériel de construction. Une pompe à chaleur à sondes géothermiques par bâtiment et des installations photovoltaïques intégrées au toit et aux façades fournissent l’énergie au lotissement. Tous les appartements sont orientés sur deux, voire trois directions, et profitent ainsi les uns comme les autres de la situation attractive au bord du fleuve. L’idée de l’habitat repose sur un système simple de pièces à l’usage neutre groupées autour de la pièce centrale d’habitation. Ainsi, le même type d’appartement fonctionne pour une famille nombreuse, pour un couple qui travaille à domicile ou encore pour une colocation.

LOGEMENT RÉSIDENTIEL ISELACHER  , BERTSCHIKON , 2021, 1. PRIX

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

  • © Architecture: Duplex Architects

C’est la question de la différence entre village et ville qui accompagne ce projet. Deux maisons de taille similaire, mais néanmoins différente,s se combinent pour former un seul bâtiment. Elles font un peu songer à une ferme : un bâtiment résidentiel avec des bâtiments de ferme à côté. Les toits inclinés les uns vers les autres créent une pseudo-symétrie et une ambivalence de lisibilité. Ici les choses familières font naître quelque chose de nouveau et l’individu se confond avec le grand ensemble. Les espaces extérieurs se répartissent en différents niveaux d’usage public et se concentrent sur la place centrale du village au milieu. Le mélange d’appartements se caractérise par sa diversité et va du studio à l’appartement pour former une grappe de trois étages. Les halls d’entrée avec des buanderies attenantes servent de lieu de rencontre et les possibilités subordonnées d’utilisation, comme la salle polyvalente, la garderie ou la petite salle sacrée, créent un espace public bien dimensionné et orienté vers la place du village. Des espaces aériens, différents types de maisonnettes avec des galeries et des patios incisés assurent dans les logements mansardés créent une suite passionnante de pièces ayant chacun son caractère très particulier.

Kurfürstenanlage, Heidelberg , 2021

L’ancien terrain de la Heidelberger Druckmaschinen et des Stadtwerke se trouve dans un secteur encerclé entre la Alte Eppelheimer Strasse et la Kurfürsten-Anlage, directement au centre du quartier urbain vivant de Bergheim. Du fait de sa réclusion qui ne permet aucune circulation publique, il protège une sorte de « terra incognita » contre l’extérieur et divise le quartier à cet endroit. Notre projet retourne la situation actuelle enfermé du terrain: le nouveau quartier d’habitation s’ouvre et s’imbrique dans le tissu urbain avoisinant dans la direction nord-sud jusqu’au Neckar par des chemins créant la connexion et des axes de vue. Dans la direction est-ouest la « ruelle » nouvellement créée forme la colonne vertébrale du nouveau quartier dont les voitures sans exclues, et crée une liaison entre la place devant la gare et la nouveau « Quartiersplatz » devant les Stadtwerke. La cheminée qui sera utilisée comme tour panoramique, deviendra un nouveau « monument », symbole d’un lieu en changement. Son nouveau visage sera celui du boulevard réaménagé qui commence avec l’immeuble solitaire de la Print Media Academy sur la place de la gare et s’achève dans le nouveau centre – le Quartiersplatz. Son aménagement s’articule autour des vastes Europäische Promenaden avec des arbres anciens – d’une part axe de découverte, d’autre part un lieu de séjour vivant au milieu de la ville. Cela créera une zone attractive pour les piétons et les cyclistes. Des petits magasins et cafés encadreront la promenade et créeront une atmosphère vivante. Nous proposons un quartier d’habitation urbain compact avec des situations clairement définies pour les rues, les places et les cours intérieures. Les nouvelles constructions suivent en termes de dimension et de cubage les structures des blocs des environs. L’évolution historique en tant que site industriel et commercial ayant son charme propre doit rester visible et palpable. Il en résulte une structure de construction au carré « qui respire ». Deux constructions au carré s’étendant sur toute la longueur du terrain enfermeront les cours résidentielles vertes. Un paysage vert sur les toits élargit les cours intérieures communes pour offrir aux habitants encore d‘autres espaces de liberté de grande qualité.

Gröninger Hof, Vieille ville, Hambourg , 2021, 1er prix

A l’endroit où auparavant étaient garé des voitures, il y aura à l’avenir des habitations vivantes, des lieux de travail et une co-existence multiforme. Un paysage urbain empilé qui sera entouré de beaucoup de verdure – tout cela sous un même toit au centre d’Hambourg - une énorme chance exemplaire. Ainsi la nouvelle utilisation du parking est bien plus que seulement la conversion d’une structure préexistante mais surtout l’expression moderne du changement social et écologique. La typologie des comptoirs traditionnels d’Hambourg avec leurs cours intérieurs étroits est reprise et combinée avec l’idée d’un espace vert vivant se développant comme un paysage de toits et de terrasses soigneusement aménagé depuis l’intérieur du bâtiment. Les espace à usage hybride sont entourés vers la Neue Gröningerstrasse par des façades bien proportionnées, urbaines et représentatives, citant des constructions familières de l’environnement immédiat, alors que dans la cour intérieure se déploie un univers tout à fait autonome. Le rez-de-chaussée ouvert fait intervenir l’espace public de la rue, accueillant de la même façon les visiteurs et les habitants. Avec ces multiples possibilités d’utilisation le grand espace de l’entrée surplombé d’un toit génère une plus-value pour tout le quartier. La découverte des appartements se fait à partir de deux entrées situées sur le côté et à travers la cour intérieure centrale dans lequel on avance en cercles sous des spacieuses arcades liées entre elles sur les côtés étroits par des ascenseurs et escaliers ouverts. « L’apothéose » du Gröninger Hof est le vaste paysage des toits offrant d’autres possibilités d’un usage en commun en commun comme la buanderie, la salle du sauna et de fitness, le jardin sur le toit avec une aire de jeu et des platebandes.

DANS LE VILLAGE  DE KALTBRUNN, , 2020–21

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

  • © Architecture: Duplex Architects, Atelier Ora

Comme beaucoup d’autres villages, Kaltbrunn se caractérise par un schéma hétérogène et disparate de lotissements et par l’expansion linéaire du centre-ville le long de deux axes de développement. Avec le positionnement linéaire des corps de bâtiments et la typologie de cour proposée, nous voyons une opportunité de développer le centre du village en profondeur et, pour ainsi dire, de préserver l’ordre linéaire du village, aligné le long de la rue. Nous considérons que l’hétérogénéité des structures des lotissements dans les communes de l’agglomération qui a été l’objet de vives critiques, offre du potentiel. Il ne s’agit pas pour nous d’imposer une grande forme pour créer de l’harmonie et de l’uniformité, mais de transformer la juxtaposition soudaine et à petite échelle de trois types de bâtiments différents en un ensemble contrasté. Ce sont les espaces des rues environnantes, avec lesquelles les nouveaux blocs de construction entrent dans un dialogue individuel, qui sont déterminantes sur le plan morphologique. A l’opposé, le centre semi-public forme une cour d’habitation qui, avec le toit suspendu du hall de la salle commune, peut devenir le cœur battant du lotissement. Des formes des espaces d’habitation personnalisées, innovantes et adaptées au besoin individuel ouvrent des possibilités d’utilisation diverses et variées. Ce qui assure un lotissement durablement stable et vivant sur le plan social et économique. Des salles locatives, des salles de musique, ainsi que des sanitaires et des salles communes sont proposés, qui offrent, à côté des espaces aménagés comme par exemple les arcades et les cages d’escalier extérieures, de l’espace pour se rencontrer. Une crèche, un café et une salle des jeunes complètent la gamme de services au niveau du lotissement.

IMMEUBLE DE GRANDE HAUTEUR EN BOIS PI, ZUG , 2019, 1er prix

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

Nous proposons une tour sans socle, de sorte qu’un maximum d‘espace est libéré pour la circulation publique dans le carré serré de bâtiments. La tour s’échelonne en hauteur en quatre segments.Le bord inférieur reprend d’importantes références horizontales vers les constructions voisines. La logique inhérente du bâtiment est basée sur l’idée d’un voisinage vertical. En outre ont été regroupés trois étages respectivement autour d’un centre central ouvert. Cette piazza est un lieu d’arrivée, de répartition et de point de départ des appartements. Au total ce sont environ 10 espaces voisins comportant chacun environ 22 lots. Y sont rassemblés des profils d’habitants ayant des besoins similaires. La multitude de typologies d’habitations n’est rendue possible que par le concept innovant de la structure support et la séparation rigoureuse entre la structure primaire et la structure secondaire. Ce sont deux tuyaux insérés l’un dans l’autre qui portent l’ensemble. Le „principe tube dans le tube“ des constructions célèbres de cadres en acier du Chicago des années 50 se trouve ainsi traduit dans une construction tournée vers l’avenir, fabriquée en bois, une matière qui se renouvelle : La rigidification se fait par les deux tuyaux liés l’un à l’autre.

Flâneur & Flâneuse, Zurich , 2021

  • © Architecture: Duplex architects; Architecture: Vogt Landschaftsarchitekten AG, Visualisations: Vivivd Vision

Kiosque pour la nouvelle promenade du port Enge

Le kiosque ne prétend pas être plus que ce qu’il n’est. Ce n’est pas une sculpture ni un objet réclamant de l’attention, mais seulement une architecture d’usage soigneusement positionné. Un stand où on peut manger, avec deux toilettes intégrées. Il ne se fait ni grand ni petit, il est simplement là. Le kiosque est en longueur comme la promenade elle-même et cherche la proximité des grands Sophoras occupant un bout de la promenade du port. Le „nez“ en biais se tend vers l’espace libre, un auvent permet de se protéger. De l’autre côté on est accueilli par un banc. Il n’y a pas de face arrière. Le petit corps de bâtiment est accessible de tous les côtés. Vers le lac des vitrines généreuses offrent suffisamment d’espace d‘exposition pour pouvoir présenter des petits délices. Les fenêtres à soulever peuvent être ouvertes individuellement de sorte que – selon la saison – une, deux, voire trois personnes puissent travailler cote à cote. Pendant la saison froide seules les deux premières fenêtres sont ouvertes, de sorte que l’espace intérieur ne refroidisse pas trop. En cas de grande affluence la longueur permet une organisation rapide. La construction du toit offre de la place pour un robuste volet roulant qui assure une fermeture de sécurité pendant la nuit et les mois d’hiver. Le soir le kiosque peut être fermé en quelques gestes seulement. Le toit est séparé du corps du bâtiment et posé sur une sous-construction en bois. La bande vitrée fait que le kiosque paraît léger et transparent des deux côtés. Avec les flancs parallèles le bâtiment s’insère bien dans les lignes de construction, sans se soumettre complètement aux flux des mouvements. Car il peut bien être un peu angulaire, ce kiosque sur la promenade du port.

Gebuur, Anvers , 2020

  • © Architecture: Duplex architects and BRUT; Visualisations: Asymetrie

« Gebuur » ou « voisinage » en Allemand conçoit l’habitation urbaine pour des familles : Ici on trouve tout ce qu’une famille recherche, à commencer par de la place jusqu’à la flexibilité, et tout cela à l’intérieur de l’organisation sociale de la ville et dans un environnement verdoyant. En d’autres termes : « Gebuur » est une réponse généreuse aux besoins des familles dans la ville. La flexibilité de l’immeuble et la diversité des fonctions dans les parties communes offrent plus qu’une maison individuelle traditionnelle – dans la ville ou ailleurs. « Gebuur » mise sur des espaces particuliers complétant le chez soi personnel, le « dock » (le hall commun), le « Lochting » (la terrasse sur le toit) et différents « Veurdielen » (espaces communes). Ces espaces sont partagés soit avec la famille, soit avec les voisins directs, soit avec tous les habitants du bloc d’immeuble. Grâce à un empilement intelligent de maisons individuelles chaque habitation à « Gebuur » reçoit une adresse claire avec le focus mis sur l’identité et l’appropriation. La transition entre l’espace public, la desserte collective et l’habitation privée procure un sentiment de « rentrer chez soi ». Ici, chaque appartement dispose d’un espace extérieur privé de grande qualité sous forme de loggias, terrasses, balcons français ou jardins. Les jardins à l’intérieur dans leur ensemble forment la cour, un espace vert collectif à l’échelle du lotissement. A l’instar des jardins classiques de devant ils forment le décor vert qui ravit l’ensemble des habitants. En même temps ils permettent cependant aussi une vue unique sur le quartier Cadix. La cour est un espace de jeu sécurisé pour les enfants et un point de rencontre informel pour les habitants, un peu comme dans les zones d’habitation en dehors de la ville.

Belétage, Kriens , 2020

  • © Architecture: Duplex architects; Visualisations: ​indievisual AG

Un nouveau centre pour Kriens

Comme beaucoup d’autres villes d’agglomération, marquées par l’industrie en Suisse, Kriens se distingue elle aussi par un dessin de lotissements hétérogène, disparate ainsi que l’élargissement linéaire du centre-ville le long d’un axe de développement. Avec l’ouverture et le développement urbain de Bell-Areal nous voyons une chance de développer le centre-ville dans la profondeur et de maintenir en même temps l’ordre linéaire de rues de l’ancien village. Nous percevons l’hétérogénéité beaucoup critiquée des structures résidentielles dans des agglomérations comme un potentiel. Il ne s’agit pas de créer de l’harmonie et de l’uniformité, mais de transformer un côte-à-côte direct de différents structures résidentielles en un vivre-ensemble riche en contrastes. Ce sont les espaces des rues environnantes qui sont déterminants sur le plan morphologique et qui entrent mutuellement dans un dialogue individuel. Le nouveau centre avec le parc et les halls s’entremêle, sur le plan de l’espace urbain et de la fonction, avec des biotopes-relais de différents types ouvrant sur l’aire. En tant qu’accès ressemblant à des places ils proposent des offres publiques adaptées au contexte urbain et servent ainsi d’intermédiaire entre les deux mondes, y compris sur le plan des fonctions.
La modification partielle de l’utilisation de l’usine Bell cherche à exprimer aussi la diversité exigée pour le développement du centre de Kriens ainsi que l’identité de l’histoire industrielle de Kriens.

Im Gut, Zurich , 2020

  • Architecture: Duplex Architekten, Visualisations: Paulina Bonowicz

Comprendre le bruit non pas comme un problème, mais comme une chance. Les deux chantiers ont au moins une façade exposée au bruit. Alors que sur le chantier A la façade sud ne peut pas respecter les seuils pendant la nuit, ce sont sur le chantier D la façade nord et la façade est qui sont exposées au bruit de la rue. Les plans ont par conséquent été conçus différemment selon la situation respective. La synergie entre la disposition du plan et l’aménagement volumétrique du corps du bâtiment génère ainsi une captivante typologie du bruit. Une suite généreuse d’espace d’habitation, de l’espace repas et de l’espace cuisine s’étend entre la rue et le jardin et permet l’aération de toutes les pièces depuis la façade calme. Des balcons bien spacieux élargissent l’espace d’habitation vers le jardin. Les interventions volumétriques comme des saillies et des retraits, des baies vitrées et des loggias sur le chantier sud permettent une isolation acoustique efficace. Les suites des pièces ouvertes créent la liaison en coin de deux façades orientées dans différentes directions. Ainsi les pièces exposées au bruit peuvent être aérées à travers un côté de la façade qui est calme. La grande longueur des bâtiments donnant sur la Gutstrasse qui est bruyante, exige une mesure supplémentaire : des buanderies sur deux étages et des pièces offrant des possibilités d’utilisation supplémentaires comme des bureaux en home-office, des salons de musique et des pièces de jeu créent un paysage de voisinage interne attrayant. Les appartements qui pour leur plupart sont petits, sont regroupés, à travers l’infrastructure partagée, pour former des communautés d’une taille raisonnable pour former 12 lots d’habitation.

WOHO(HO) – LE QUARTIER D’HABITATION VERTICALE , BERLIN , 2020

  • © Architecture: Duplex Architekten, Visualisations: Filippo Bolognese

Malgré la profondeur existante du terrain nous proposons un corps de bâtiment autonome et ponctuel – un solitaire de cinq cubes empilés affirmant sa présence de tous les côtés et s’affinant vers le haut. Le plan sous forme d’un carré libre découle du contexte urbain direct se composant d’un alignement de rues et d’immeubles ainsi que d’axes de vue. La fine graduation verticale entre en dialogue avec l’hétérogénéité des hauteurs des bâtiments voisins. Comme contre-projet au concept mon-fonctionnel d’immeubles de grande hauteur on crée dans ce bâtiment un nouveau quartier urbain vertical avec une grande diversité d’utilisations. Chacun des cinq cubes héberge son propre programme ce qui permet de vivre la multiplicité fonctionnelle du bâtiment dans son principe d’aménagement. Les spacieuses terrasses et grands jardins sur le toit servent dans le dense contexte urbain de lieux de repos au calme ainsi que d’espaces de jardinage et de plantation communautaires. Un rapport équilibré entre des jardins du toit avec une verdure extensive et une verdure intensive permet l’intégration de différents aspects du climat dans le quartier et contribue à la biodiversité dans l’espace urbain.

SIEDLUNG BURKWIL, MEILEN , 2019, 1er prix

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : Bonowicz Studio

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : Bonowicz Studio

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : Bonowicz Studio

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Bonowicz Studio

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : Bonowicz Studio

  • © Architecture : Duplex Architekten, Visualisation : Bonowicz Studio

« Ensemble et l’un à côté de l’autre » – à Burkwil on accorde une grande importance à la cohabitation. Au centre se trouve la « place du village », entouré des corps de bâtiments formant un lieu de rencontre et de séjour protégé et néanmoins ouvert : une petite place pavée avec un puits et un banc à l’ombre du hêtre commun. Tous les chemins pour traverser le quartier se rejoignent sur la « place du village‘. L’accès aux maisons se fait de façon centrale à travers la « rue du village » à circulation réduite et par les arcades communes, semi-privées. Ces arcades de jonction séparent l’espace public de l’espace privé. Sur l’aire de 19.000 m² doivent être construits environ 100 lots pour jusqu’à 180 personnes à des âges différents.

SURELEVATION D’IMMEUBLE WYDÄCKERRING, Zurich , 2018

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

  • Photo © Georg Aerni

Le projet d’une nouvelle construction se répartit en quatre volumes d’immeubles d’habitation qui décrivent, avec la future école sur la parcelle municipale, un généreux espace de cour. Le positionnement urbanistique clair des quatre volumes de bâtiments séparés les uns des autres garantit la perméabilité recherchée vers l’axe vert du chemin Triemli qui assure la jonction entre les quartiers et les autres espaces libres avoisinantes. C’est l’espace « enfilade » qui est l’élément définissant le volume de chaque appartement, à savoir un espace généreux linéaire faisant la jonction entre toutes les parties d’un appartement comme le ferait une colonne vertébrale. Comme les espaces enfilade dans les grands volumes construits sont clairement définis, les appartements s’orientent de deux cotés au moins et offrent des perspectives multiples et variées. Du fait de son orientation l’espace enfilade souligne la vue au loin en dépit de la proximité entre les immeubles, générant ainsi et par ailleurs une plus-value pour les appartements qui sont orientés vers l’espace intermédiaire.

NOUVELLE CONSTRUCTION SUPPLETIVE LACHEREN, SCHLIEREN , 2017, 1er PRIX

  • © Filippo Bolognese

  • © Filippo Bolognese

Le terrain se trouve dans le secteur Lacheren à la limite nord de la ville de Schlieren. Le quartier se caractérise par des nouvelles constructions à deux à trois étages. Les deux nouvelles constructions supplétives pour 35 appartements s’inscrivent dans la granulométrie existante du quartier et s’intègrent harmonieusement dans l’environnement des constructions existantes au nord. Compte tenu du positionnement urbain presque chaque appartement dispose de deux côtés présentant un caractère aussi dissemblable que possible : d’une part le dos fortement structuré, plus dur du côté de la Limmatstrasse, d’autre part le coté calme vers la cour. La structure de l’espace se dissout géométriquement Par des plaques murales en des formes libres alors que les pièces individuelles restent à l’angle droit et statiques. L’expression architecturale de l’immeuble se manifeste dans la dualité des façades : La façade rue est exécutée en un système compact avec des bandeaux continus. La bande vitrée scintillant de reflets légèrement dorés fait naître un jeu subtil avec les thèmes classiques de la structuration horizontale de la façade. Par analogie aux éléments horizontaux sur le côté nord les éléments de structuration verticale trouvent une matérialisation dans des vitres sur un fond en feutre fin doré. Celles-ci servent d’une part à produire de l’énergie solaire, mais sont surtout des éléments conceptuels qui donnent à la cour une autre ambiance à chaque heure de la journée ou à chaque saison de l’année et selon la lumière incidente.

HEADQUARTERS  ITU, GENEVE , 2017

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: MIR

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

Connecting the world begins with in-house communication – L’échange interne est un grand défi dans une société avec 700 collaboratrices et collaborateurs. L’idée de base de notre projet est un espace central sur plusieurs étages permettant l’orientation, la jonction et le contact visuel entre les différentes sections et postes de travail. Une grande diversite de pièces spécifiques comme une salle de piano, un atelier, une salle de prière, une salle de gym ou les terrasses extérieurs offrent différents lieux de rencontre et créent du mouvement entre les étages. En fin de compte il s’agit à créer un environnement de travail permettant aussi bien de travailler de façon concentrée que d’échanger simplement et de façon détendue du savoir-faire entre tous les collaborateurs.

HILGENFELD, FRANKFORT SUR LE MAIN , 2019, 1er PRIX

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Nightnurse Images

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Nightnurse Images

La barre des immeubles du champs de construction 3 accompagne l’entrée vers le nouveau quartier résidentiel au Hilgenfeld. Cette situation urbaine est accentuée par la surélévation du corps des bâtiments le long de la rue principale. Ici se trouve l’entrée principale de l’immeuble d’habitation. A travers un escalier proéminent et courbé on arrive aux arcades vertes caractéristiques donnant accès à tous les appartements. Les terrasses vertes, très profondes, sont aussi bien un espace de jonction qu’un espace extérieur privé – un « abri de jardin » pour les habitants. Les habitants aménagent et travaillent leur « jardin de devant » eux-mêmes, de sorte que les différentes plantations créent une image multicolore de la façade. Un système de treillis et de rideaux verts forme la façade vraiment visible, permettent une protection visuelle suffisante et offrent en même temps une solution pour la protection solaire. On accède aux appartements comme à travers une serre. L’architecture procure simplement l’arrière-plan, ce n’est qu’en se l’appropriant que les habitants feront pousser la façade. Ainsi la façade constructive peut être économique et simple. Le plan de base est suffisamment optimisé pour que l’espace de jonction disparaît. Ainsi les appartements qui parfois sont très petits, bénéficient de pièces bien proportionnées et généreuses.

Das neue Gartenfeld, BERLIN , 2017

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

Ce sont les règles d’urbanisation de Duplex Architectes formant un groupement à but économique avec Bartscher Architekten qui a été recommandée pour la réalisation. Le projet se fonde sur le principe de l‘hétérogénéité. Partant de la constatation du grand nombre de maîtres d‘œuvre, d’auteurs et de situations de l’espace urbain nous recherchons un dénominateur commun qui regroupera le tout en une unité d’aménagement : la diversité dans l’unité ! Ce ne sont pas seulement le bloc ou le corps de la construction, mais aussi l’espace intermédiaire, donc les rues, ruelles et places, qui sont pris en considération. Sur tous les chantiers de construction sont applicables des règles individuelles d’organisation pour ces « bandes ». Ainsi leurs particularités spécifiques peuvent être renforcées. Il est exigé que tous les bâtiments reprennent dans leur expression architecturale une référence au passé industriel du terrain. Les moyens conceptuels sont libres et peuvent être déduits de sujets très divers, p.ex. de la matérialité, de la volumétrie, de la construction, de la physiognomie ou du canon des couleurs. Chaque chantier doit fournir une contribution au voisinage, comme p.ex. : crèche, jardin de plantes, ateliers.

BEIERSDORF USINE 1, HAMBOURG , 2019, 3ème PRIX

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Ponnie Images

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Ponnie Images

Le projet retourne la situation actuelle du bord du bloc fermé : Le nouveau quartier résidentiel s’ouvre et s’imbrique dans toute la mesure possible dans le tissu urbain avoisinant d‘Eimsbüttel. Une grande place de quartier au centre du lotissement sert de point vivant de rencontre urbain aussi bien pour les habitants que pour les voisins du quartier. Comme pendant urbain du parc am Weiher il a pour effet de créer une identité et de relier l’existant au nouveau. Des ruelles vertes et un aménagement différencié de la cour créent une grande qualité d’habitation. Les nouvelles constructions suivent pour leur dimension et leur cubature les structures du bloc Gründerzeit des environs. Il en résulte un aménagement de la lisière du bloc « qui respire », formé par l’espace « intermédiaire » public, s’ouvrant vers les bords et s’imbriquant dans l’espace urbain et l’espace vert. En s’appuyant sur le type de construction de la « Hamburger Burg » les élargissements de l’espace créent des séquences variées dans l’espace public, ouvrent des perspectives vers la profondeur des blocs d’habitation et permettent des bonnes conditions de luminosité dans les appartements.

HEIDELBERGER CONVENTION CENTER, HEIDELBERG , 2017, ACHAT

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

  • © Ponnie Images

Avec ce bâtiment doit être créé dans l’ancien « terrain vague » derrière la gare un centre de rencontres d’une importance régionale et internationale et ainsi un centre créateur d’identité de la nouvelle ville autour de la gare. Avec sa cubature marquante, caractérisée par une ligne dynamique, le nouveau centre de conférences acquiert un caractère de solitaire et est ainsi à la hauteur de son rôle proéminent dans la ville de la gare. Sur le plan de la typologique il est un contrepoint urbain aux immeubles de grande hauteur de l’hôtel sur la place devant la gare et de la Schiller International University. Les étages surélevés produisent une échelle propre de sorte que le bâtiment se distingue, conformément à sa fonction, des maisons d’habitation et de bureaux. Vers la partie sud de la place de la gare le nouveau centre de conférences se présente de façon accueillante et ouverte. Un important épaulement dans la cubature du bâtiment crée une place représentative devant l’entrée principale qui grâce à sa définition urbaine claire élargit la place de la gare au-delà de la rue. Vers l’ouest le contre de conférence forme un point d’achèvement clair de l’espace vert du Zollhofgarten.

PETITE ÎLE, BRUXELLES , 2019, 2ème PRIX

Le projet Petite Ile à Bruxelles comprend 397 appartements au total, 13.500 m² de magasins, ateliers, espaces de bureau et deux écoles. L’aménagement du quartier a été conçu par Multiple, pool, AAA et Duplex Architekten le résultat en étant une grande variété de typologies d’habitation différentes sur le terrain qui sont à la hauteur des différentes exigences pour un habitat moderne. Bien que le nouveau quartier se présente comme un ensemble urbain fortement densifié, les maisons en élévation donnent l’impression d’une certaine perméabilité comme des solitaires. Le bord du bloc est tenu par l’étage ininterrompu du socle, les espaces urbaines sont clairement définis. Les utilisations articulées autour du public rendent la zone du rez-de-chaussée vivante. Les cours à usage privé servent aux réunions et comme une sorte du centre du bloc, les jardins verts sur les maisons invitent à des manifestations communes.

CONSULAT SUISSE, ADDIS ABEBA , 2018

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

  • © Architektur: Duplex Architekten, Visualisierung: Filippo Bolognese

La nouvelle ambassade se situe comme un volume sculptural dans le jardin paysagiste qui entoure de façon fluide le bâtiment sur le terrain de l’ambassade. Le bâtiment s’ouvre ponctuellement, crée des aperçus et perspectives captivants et met en relation la cour intérieure intimiste et le jardin. L’espace extérieur est aménagé de façon concise et crée néanmoins des ambiances très différentes en fonction des côtés du bâtiment et des possibilités d’utilisation respectives. Comme le bâtiment est compact, beaucoup des arbres présents sur le terrain peuvent être conservés, deux arbres méritant d’être protégés seront déplacés. Avec son surplomb en forme de chaire le bâtiment se situe aussi dans une relation avec la Jimma Road et crée un signe caractéristique par rapport à la ville. Le fait de regrouper différentes fonctions de message dans un seul bâtiment favorise directement le contact entre les différentes sections de l’ambassade. Son cœur, la cour intérieure verduré, invite aussi bien à se concentrer qu’à s’échanger avec les autres. Les voies d’accès circulaires et les escaliers d’accès internes facilitent les rencontres. L’orientation est simple grâce à la structure claire du bâtiment. Le jardin de l’ambassade est interprété comme une sorte de vitrine des vertus et intérêts ainsi que pour l’engagement de la Suisse en Ethiopie. Il traduit des affirmations dans les domaines de la compréhension de la nature, la coopération, le paysage culturel. Le climat favorable à l’horticulture ainsi que le savoir-faire évident du personnel jardinier se trouvent valorisés.

QUARTIER GLASI, BÜLACH , 2013, 1er  PRIX

  • @ Steiner AG

  • © Roman Keller

  • © Roman Keller

  • © Roman Keller

  • © Roman Keller

  • © Roman Keller

Sur l’aire de 42.000 m² d’une ancienne verrerie à Bülach Nord seront créé, dans la période 2018–2022 550 nouveaux appartements pour environ 1.700 habitants, plus 27.000 m² de surface commerciale. Au total, il s’agit de 20 immeubles, pour la plupart de 6 étages, dont un hôtel, une résidence de séniors, un grand immeuble d’habitation, un immeuble à usage commercial et un immeuble à usage professionnel avec des bureaux. La grande densité urbaine requiert des mesures architecturales particulières. Se trouve ainsi au centre du projet général la structuration soignée des espaces urbaines libres. Comme point de contact entre les constructions ils seront déterminants pour la cohésion du voisinage. Le concept de l’urbanisme se fonde sur un système de rue en forme de rayons découpés dans la masse des immeubles comme sur une linogravure. Sur différents points d’intersection naîtront des places dont le caractère est essentiellement déterminé par l’utilisation du rez-de-chaussée. Un quartier vivant et intacte est basé sur l’équilibre entre la multiplicité et l’unité. Son schéma urbain unique, « l’Urban Fingerprint », donne au quartier Glasi une identité unique. En même temps il offre un cadre stable à la diversité. La particularité du concept architectural réside dans le fait que les différents immeubles se soumettent au Leitmotiv de l’idée générale, mais développent en même temps des particularités caractéristiques dans leur expression individuelle. Un grand spectre de typologies d‘habitations ouvre le quartier Glasi pour différents groupes d’utilisateurs – pour des jeunes et des personnes plus âgés, pour des couples, des personnes vivant seules et des familles. Sont proposées aussi des formes d’habitation spécifiques, p.ex. pour la vie au grand âge ou la cohabitation de familles recomposées dans des grands espaces de vie commune. A côté de cela est prévue une grande partie d’utilisation professionnelle. L’habitation et le travail se font ici dans une proximité directe et garantissent un mélange sain de différentes utilisations.

WALO, ZURICH , 2015–2019

  • © Peter Tillessen

  • © Baugeschichtliches Archiv Stadt Zürich

  • Walo Zürich
  • Walo Zürich
  • © Peter Tillessen

  • © Peter Tillessen

  • © Peter Tillessen

  • © Peter Tillessen

  • © Peter Tillessen

Le corps de construction sculptural comprend différentes typologies du plan de base pour citadin d’aujourd’hui. Les studios se partagent un patio commun. Les appartements 2 ½, 3 ½ et 4 ½ pièces présentent des perspectives charmantes traversant leur espace. Les salles de bains sur la façade invitent à la détente. Avec l’intégration des baies vitrées tous les appartements sont organisés autour des coins et bénéficient d’une orientation sur deux côtés. Les surfaces des façades du corps de bâtiment impressionnant sont structurées par une séparation horizontale qui fait voir une formation claire de la zone du socle, des étages réguliers et des étages en attique. La structure généreusement vitrée du rez-de-chaussée fait que le bâtiment s’ouvre vers les espaces de rue environnantes et crée les meilleures conditions possibles pour des utilisations publiques de proximité. Des bandeaux d’allèges de hauteur différente en pierre artificielle polie, ressemblant au granito, des châssis de fenêtres avec des panneaux métalliques anodisés et des mains courantes en métal recouvrent le corps de la construction comme une gaine tressée et confèrent à la façade une surface expressive de grande qualité, presque textile. Avec la profondeur de l’espace de la façade et les fins détails le volume important du bâtiment donne néanmoins une impression d’élégance et de légèreté et s’insère avec fluidité dans l’espace urbain

STUDIERENDENHAUS, BASEL , 2013–2019

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

Au nord-est de Bâle naît, sur l’aire anciennement utilisée comme gare de marchandises, le quartier Einmatt, un quartier vivant présentant une excellente qualité d’habitat pour toutes les couches de la population. Une cohabitation et une coexistence de multiples formes de vie et voisinages, complétées par des utilisations publiques, sociales et commerciales. Les bâtiments et les installations sur le terrain sont planifiés, construits, exploités et remis en état en protégeant les ressources. La nouvelle construction avoisine au sud le bâtiment de silo construit en 1912 par l’architecte Rudolf Sandreuter et s’insère dans une sorte de collier de perles qui forme la Signalstrasse. Sur la base du marché d’études attribué en 2013 naît ici une maison d’étudiants pour 99 résidents avec des locaux commerciaux au rez-de-chaussée. La maison est gérée par le Verein für Studentisches Wohnen (WoVe – association pour l’habitat des étudiants) qui met à la disposition des étudiants des locaux pratiques et bon marché. Les étudiants vivront à l’avenir dans 16 appartements de colocation avec 4 à 7 membres. Sont proposés en plus 3 appartements à galerie avec 1 chambre et demie. Les appartements sont disposés en deux ailes de bâtiments autour le cœur commun du site, une cour semi-publique au premier étage. Celle-ci est accessible par un passage public à travers une cage d’escalier en passant diagonalement par le bâtiment. La cour intérieure à une largueur de 7.80 m, une longueur de plus de 50 m et est ouverte vers le haut. On arrive aux appartements en passant par un escalier ouvert, des arcades et des ponts tendus par-dessus la cour. La surface de construction est élargie devant les entrées des appartements et salons/cuisines pour devenir une surface de présence. L’utilisation de ces zones libres rend la cour vivante et fait d’elle un lieu de rencontre et de communication.

QUARTIER RESIDENTIEL BUCHEGG  , ZURICH , 2011–2018

  • © Seraina Wirz

  • © Seraina Wirz

  • © Johannes Marburg

  • © Seraina Wirz

  • © Johannes Marburg

  • © Johannes Marburg

  • Küche © Seraina Wirz

  • © Seraina Wirz

La coopérative immobilière Waidberg a décidé en 2010 de détruire le quartier existant datant des années 1930 et de réaliser à sa place une nouvelle construction. Le col topographique Milchbuck – Bucheggplatz est un quartier résidentiel de grande qualité présentant une structure de construction homogène qui est néanmoins coupée en deux par un axe de circulation principal. Ce sont trois bâtiments d‘angle qui occupent le périmètre avec un footprint minime. Les bâtiments accompagnent les espaces des rues le long de la Hofwiesenstrasse, la Rötelstrasse et la Seminarstrasse ; naissent ainsi des enfilades de bâtiments typiques pour ce lieu. En même temps les maisons donnent son visage caractéristique au Bucheggplatz. En se démarquant de la ligne de construction l‘immeuble de tête met l‘accent sur le centre du Bucheggplatz et renforce sa présence , même dans son état actuel. La pollution sonore du champs de construction a été à l’origine du dessin. La façade est réduite au maximum du côté de l’extérieur bruant et on a développé une façade de rue. Des espaces plus publics comme des cuisines, des salles à manger et des escaliers présentant une hauteur surélevée apportent de la vie dans l’alignement des rues et forment un „dos“ dur protégeant les zones d’habitation privées. Avec cela le plan de base est tourné d’une façon telle que l’on évite d’avoir une vue directe dans les appartements en face et qu’on a soudainement une impression de grand espace. Dans la direction du sud les appartements s’ouvrent, devant l’arrière-plan de la ville, vers un grand espace libre d’un seul tenant et qui est isolé du bruit de la rue.

MEHR ALS WOHNEN, Zurich , 2009–2015

Sur le Hunzikerareal de Zurich 450 appartements, magasins, restaurants, ateliers de travail et d’artistes, crèches d’enfants et une pension hôtelière sont en cours de développement. Notre vision est de créer une partie d’une ville plutôt qu’un complexe de bâtiments. Aux endroits où des places, des ruelles et des espaces verts déterminent les qualités de l’espace public, il faut avoir une densité urbaine. Une séquence captivante des espaces extérieures ainsi que des modes d’utilisation du rez-de-chaussée tournées vers le public ravivent le quartier. A côté de l’offre importante d’espaces utilisés en commun ce sont aussi des espaces de recueil individuel qui prennent de plus en plus d’importance. La particularité de ce projet se situe précisément dans ce champ de tension : entre le sentiment de sécurité et la sphère privée d’un côté et l’offre multiple de participer à la vie de la communauté de l’autre. Au niveau de l’urbanisme il s’agit du jeu entre les espaces construits et les éléments d’espaces libres comme p.ex. des chemins et des places, le pendant à cela dans les appartements étant la coexistence d’espaces communs et de zones privées.

Marsiliusstrasse, COLOGNE , 2015–2023, 1er PRIX

Dans une procédure d’ateliers faisant l’objet d’un appel d’offre par la ville de Cologne ont été recherchées des idées pour la re-densification urbaine et pour de nouveaux concepts d’habitation. Pour notre projet dans le quartier vivant de Cologne-Sülz nous misons sur quatre séries de sujets de base concernant la densification ultérieure du centre-ville.

Densification adéquate Légère surélévation d’un étage entier et densification à l’intérieur du bord du bloc. Au lieu d’une GFZ et d’une règle attique sera définie une ligne manteau en trois dimensions qui détermine le volume maximum du bâtiment.

Faire vivre l’espace urbain Pour la synergie supérieure du bord du bloc et des critères communs il convient de faire attention à une structure tripartite des bâtiments. Création d’un rythme de l’alignement des rues par un comportement différencié d’ouverture, la réalisation matérielle ou les couleurs selon le principe : same but different. L’affectation des utilisations publiques sur le carrefour et dans la cour de l’usine est déterminant pour le caractère des lieux urbains et donc obligatoire.

Activation des espaces de cour Revitalisation des cours intérieurs par des espaces extérieurs différenciés comme des jardins de famille et la cour de l’atelier. Une appropriation par les utilisateurs et correspondant au site par une organisation autonome et la participation pour une bonne identification des habitants, des baux à long terme, une fluctuation réduite, une intégration de voisinage solide. Des adresses identifiables des bâtiments arrière et des espaces commerciaux par des entrées de cour marquantes.

Maisons à thème axées sur les besoins Création de modèles d’habitation d’un nouveau type, innovants et axées sur les besoins comme une réponse moderne aux évolutions de la société (habitation de familles, habitation des seniors, habitation en cluster, chambres supplémentaires louables, habitations Stöckli) ; intégration et inclusion de groupes ayant un besoin particulier comme des parents isolés, seniors, etc.

MYTHENQUAI, ZURICH , 2015

Le long du Mythenquai c’est l’étage du socle avec les usages commerciaux qui est dominante. Le socle commun enferme comme une pince deux immeubles d’habitation filigranes de 6 étages. La graduation différentiée en hauteur ainsi que des saillies et épaulements rythment le profil du volume du bâtiment vers la rue, structuré en longueur comme cela est typique pour l‘organisation de la façade de beaucoup de bâtiments industriels le long du Mythenquai. La structuration horizontale en socle, étages supérieurs et étages attiques s‘inscrit également dans la continuation du canon d’organisation des constructions avoisinantes. Afin de garantir la perméabilité du volume de la construction en longueur vers le lac, la répartition des étages supérieures en deux corps de construction est également un élément d’organisation caractéristique de la façade ouest. Du côté du lac le corps de construction se présente comme un ensemble gradué d‘immeubles qui, selon le point de vue, semble se composer de différents édifices. En même temps la façade graduée sur le lac crée une plus grande réalisation de la façade, permettant de donner à chaque salon et chaque chambre à coucher une vue sur le lac. Le positionnement de l‘immeuble crée un espace urbain plus étroit vers le Mythenquai et du côté du lac – également sur toute la longueur du terrain – un plus grand espace extérieur pour les résidents qui élargit optiquement le parc Savera.

QUARTIER RESIDENTIEL ROSELIUS-ALLEE  , BRÊME , DEPUIS 2016, 1er prix

Le but principal du projet est de donner au terrain dans sa totalité un centre qui lui confère une identité. Nous développons une place centrale qui se situe de façon asymétrique sur l’axe nord-sud du terrain. Onze maisons à toit à pignon et à deux ou trois étages se situent dans la direction du sud du côté de la façade de tous les 105 lots au total. Avec leurs côtés pignon multifacettes elles forment une façade vivante et variée de la place. Avec son espace vert clairement structuré au milieu ce centre offre des possibilités de jeu et de séjour pour tous les habitants. La disposition asymétrique de la place dans l’ensemble du site permet aussi bien une jonction optimale vers l’accès sud du quartier qu’une connexion ultérieure de la partie nord ou nord-est du terrain.

TERRAIN USINE DE MEUBLES RÜTTIMANN, SIEBNEN , 2018

  • © Filippo Bolognese

  • © Filippo Bolognese

  • © Filippo Bolognese

Les immeubles s’élevant sur le terrain de l’ancienne usine de meubles Rüttimann à Siebnen ont été construits entre 1880 et 1980 et sont vides aujourd’hui. Le futur développement du terrain Rüttimann doit être caractérisé par le sort réservé à ce qui existe aujourd’hui. Notre proposition permet une évolution flexible et réussit à conserver des éléments de grande qualité du lieu tel qu’il se présentait auparavant. D’une part les constructions de l’usine à meubles ne peuvent être utilisés à d’autres fins sans un investissement déraisonnable puisqu’elles sont délabrées en partie et ne sauraient être utilisées pour l’habitation que de façon limitée en raison de la profondeur des bâtiments pouvant atteindre 20 mètres. D’autre part le site fait partie d’un périmètre protégé. Ce sont notamment la façade des panneaux publicitaires le long de la rue et la passerelle par-dessus la Kantonsstrasse qui donnent une identité à Siebnen et qui par conséquent doivent être conservés. Ces précieux éléments architecturaux sont intégrés dans le nouveau projet. Ce qui auparavant était un espace intérieur inaccessible, devient désormais un espace extérieur accessible au public. C’est surtout une utilisation à titre d’habitation, ainsi qu’une partie moins importante pour les prestations de services et le commerce qui sont prévues.

MUSEE BAUHAUS, DESSAU , 2015

Le musée du Bauhaus se présente comme un volume de construction filigrane à trois étages à la bordure nord-est du parc municipal. En s’appuyant sur l’ancienne structure de la ville de Dessau avant la deuxième guerre mondiale c’est ainsi un site célèbre qui est recréé. Avec sa forme longiligne le bâtiment borde l’espace des rues le long de la Kavalierstrasse et définit en même temps une transition claire entre la ville et le parc. La „tête du bâtiment“ au carrefour Friedrich-/Kavalierstrasse structurée de façon différenciée ainsi que le léger épaulement de l’enfilade de la rue accentuent le nouveau musée comme un lieu culturel particulier dans l’espace urbain. Grâce à la construction compacte le nombre des interventions dans le parc se limite à des petites mesures ancrant le musée dans son environnement.

PAVILLON DU VIN SÜDMOLE, MAYENCE , 2015

Dans un quartier urbain nouveau en cours de création la question des éléments identitaires acquiert une signification spécifique. Il s’agit de créer des lieux pour des expériences sensorielles qui accrochent l’œil. Au point d’articulation entre le quai du nord et le quai du sud, le port intérieur et le Rhin le pavillon restructure les espaces. Le fait d’imposer son volume surélevé lui donne le poids nécessaire pour ce faire. Comme un phare il définit le point d’ancrage des différentes directions du mouvement qui sera le nouveau point d’attraction. En même temps il s’intègre dans l’environnement à travers des côtés en longueur et en partie pliés d’une façon telle qu’apparaissent des lieux de détente.

INTER-COMMUNITY SCHOOL ZURICH, VOLKETSWIL , 2010–2014, 1er  prix

L’Inter-Community School Zurich a été créée en 1960 et propose une éducation internationale en langue anglaise pour des enfants et adolescents entre trois et dix-huit ans. Il est prévu de créer un second site scolaire à Volketswil pour élargir les locaux existants à Zumikon. Selon les souhaits de la maitrise d’ouvrage celui-ci doit être une construction flexible dans toute la mesure possible afin de pouvoir être adapté aux exigences qui peuvent se poser dans l’avenir aussi. Notre projet prend notamment en compte l’échelle humaine et crée un environnement multifacette et propice à l’inspiration dans six bâtiments individuels présentant différentes séquences de l’espace. Nous faisons attention à équilibrer l’emprise de l’espace intérieur par rapport à l’espace extérieur. A côté de l’accueil les cours sont aussi destinés au jeu et au sport. Ayant chacune un caractère différent elles permettent des utilisations très différentes et créent la jonction entre les bâtiments environnants et les salles de classe pour former une unité. Les enseignants et les élèves pourront s’identifier tant aux différents immeubles individuels qu’à des endroits spécifiques.

ESPLANADE NORD, BIEL , 2013, 2ème  PRIX

La dimension de l’espace urbain de ce marché requiert une réponse architecturale exceptionnelle. Pour la face ouvrant sur l’esplanade nous cherchons un motif urbain caractéristique qui, après avoir servi de détonateur, deviendra au fur et à mesure un élément porteur d’identité incomparable du nouveau quartier urbain. La façade incurvée en deux segments en arc qui se succèdent deux fois (A-B-A-B-), apporte son rythme sur toute la longueur de l’esplanade. La cannelure verticale met un contre-point à l’étendue horizontale dominante de la situation urbaine de départ. En même temps elle permet une grande profondeur du bâtiment, de sorte que la totalité du volume du périmètre a pu être réalisé sans bâtiments à l’arrière-cour „en seconde ligne“. Tous les appartements bénéficient de la cour commune généreusement taillée. Pour l’organisation interne la façade mouvementée ouvre de multiples perspectives d’enfilade vers l’espace public de la ville.

LIMMATFELD  , DIETIKON , 2013–2019

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

  • © Damian Poffet

Les règles du masterplan définissent des références de la construction urbaine traditionnelles et fortes alors que les utilisations prévues exigent plutôt une identité et une autonomie. Douze cours semi-publiques et des rues marquantes imprègnent le Limmatfeld ; en même temps il convient de respecter le besoin des habitants de pouvoir disposer de lieux de retraite individuels. Le projet réagit à cette situation de départ en disposant les cinq corps de bâtiments de la coopérative BEP autour d’une cour commune de dimension maximum. “L’extérieur“ public s’opposera ainsi à un „intérieur“ semi-publique en évitant une rupture dure.

GASTRO-PAVILLON ETH, ZURICH , 2013, 2ème  PRIX

La SBB se déclare prête à transférer à l’ETHZ un bâtiment de gare / un hall de marchandises au prix d’un francs pour un usage de pavillon gastronomique. Les frais du démontage, du transport et de la reconstruction sont pris en compte dans la proposition du consortium d’investisseurs candidats. Le bâtiment transféré est représentatif de sa génération et démontre de façon exemplaire les bouleversements sur le site technologique de la Suisse : organisation optimale de trajets, automatisation et progrès logistique enlèvent dans beaucoup d’endroits leur véritable raison d’être aux anciens bâtiments de gare. Le hall de marchandises est un symbole de la création du réseau de l’ETH, non seulement comme référence à son site d’origine, mais aussi et surtout pour le motif de la gare comme lieu d’arrivée et de départ. C’est presque implicitement que la question du développement durable trouve sa réponse sur un tout autre niveau en dehors de l’étiquette : ce sera un second cycle de vie qui est accordé à une construction utilitaire insignifiante „ayant déjà vécu“.

IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR, BADEN , 2009, 4ème PRIX, PRIX SPECIAL DEVELOPPEMENT DURABLE

L’aire industrielle auparavant hermétiquement fermée de l’ABB devient de plus en plus le quartier des prestataires de services de la ville de Baden. Il est prévu de créer ici, conformément à une étude de la région dont on dispose, deux immeubles de grande hauteur offrant de l’espace pour environ 2.600 places de travail sur les dernières parcelles libres à côté des rails de la SBB. On cherche par ailleurs des idées pour l’aménagement de la place Brown-Boveri sur la partie sud du terrain. Nous dessinons une machine de prestations de services dans une robe élégante. Le fin relief de la peau de la façade permet d’introduire une échelle supérieure afin d’adoucir les effets de la répétition des étages et de la grille de 1.35 m. On a intégré dans les étages de la façade des „boxes d’air“ qui assainissent l’air de façon centrale et permettent de l’insuffler directement dans les étages. Ainsi nous évitons des centrales qui occupent beaucoup d’espace et des gaines techniques. Vers l’extérieur les boîtes s’intègrent harmonieusement dans le dessin de la façade et deviennent un motif ornemental en paillettes. Les surfaces du toit légèrement en biais produisent de l’énergie à travers des éléments photovoltaïques décalés.

Schärenmoss, Zürich , 2022

  • Visualisation © Nora Walther

  • Visualisation © Nora Walther

  • Visualisation © Nora Walther

  • Visualisation © Nora Walther

De l’espace partagé à l’hypercluster

L’avenir de la ville réside dans un mélange de petits espaces, une occupation aussi dense que possible et une adaptation au climat. Dans la plupart des cas, la matière première à partir de laquelle elle se renouvelle sans cesse sera déjà disponible avec les constructions existantes.

Pour le ré-aménagement de l’ancien immeuble de bureaux de la Schärenmoosstrasse à Zurich Leutschenbach pour la fondation PWG, nous proposons par conséquent un type d’habitat qui concilie logement et travail de manière flexible dans l’espace et dans le temps : Des unités d’habitation compactes et privées sont prolongées par des “espaces partagés” situés à leur entrée. Ce sont les 6 à 12 riverains directs qui décideront eux-mêmes de ce qui doit s’y passer !

La surface totale disponible n’est donc qu’en partie occupée par l’habitat primaire, la surface restante constitue l’espace de jeu sur lequel la densité d’utilisation peut être augmentée, y compris par des postes de travail. L’utilisation peut et doit toujours sans cesse renégociée et répondre aux besoins spatiaux des habitants, aujourd’hui et à l’avenir.

Grâce à une réflexion cohérente sur la structure porteuse et la façade existantes, la majeure partie de l’énergie grise stockée est conservée. Ce qui est précieux sera préservé et on n’ajoutera des éléments nouveaux qu’aux endroits où cela est nécessaire : La transformation est visible de l’extérieur grâce à une enveloppe légère de surfaces productives devant la façade existante. Ces surfaces deviennent ainsi une centrale électrique durable, augmentent la biodiversité et rafraîchissent l’espace urbain, mais elles deviennent aussi un lieu d’échange social d’une part entre les habitants et d’autre part entre eux et les habitants du quartier.